Être aigri.e : ma quête pour trouver la vie aussi belle que Monica Bellucci

En sortant de chez vous, vous marchez dans une flaque : super ! Pile le jour où vous aviez prévu une jolie tenue ! Et puis le métro est en retard, évidemment, sinon c’est pas drôle… Ah, et maintenant, la pluie ! Bon, ce n’était qu’une averse… Mais c’est le soleil qui vous aveugle maintenant ! On peut pas être tranquille un instant ? Et puis l’amour, là, il arrive quand ? Pourquoi vous n’y avez pas droit, vous, aux belles histoires, aux paillettes et à l’âme sœur ? Elle attend quoi la vie pour vous offrir ce qu’elle a de plus beau ? Comment ça se fait qu’autour de vous, le monde ait cette couleur terne et morne, et pourquoi les autres ne se rendent compte de rien ?

L’aigreur, c’est se concentrer sur tout ce qui pourrait mal se passer, sans jamais voir la vie du bon côté. Mais alors, comment faire pour arrêter d’être aigri·e, et réapprendre à trouver la vie aussi belle que Monica Bellucci ? 

Dans cet épisode, la journaliste Marine Normand s’interroge sur sa propre aigreur, et tente de comprendre les origines et les raisons de ce sentiment qui l’anime au quotidien. Elle file la métaphore avec Valentin, spécialiste de l’aigreur, la vraie, celle des cornichons et du vinaigre, et interroge ses amis pour savoir ce qu’ils pensent de sa vision de la vie pessimiste et décalée. Marine Normand s’entretient également avec Aurélia Peyrical, doctorante en philosophie, et Christine Barois, psychiatre, pour savoir une bonne fois pour toute si l’aigreur a une utilité, et comment faire pour y échapper.

Marine Normand a tourné et écrit cet épisode. Le montage est de sa sœur trop cool, Eloise Normand, et la réalisation sonore est de Clémence Reliat. Lena Coutrot s’est occupée de la production de cet épisode. Un grand merci au docteur Christine Barois, qui sort le 24 avril 2024 aux Editions Leduc « Pas besoin d’être danois pour être heureux chez soi », Aurélia Peyrical pour son temps et Valentin de la Fermentation Générale (https://www.instagram.com/fermentationgenerale/) pour avoir parlé choucroute en mode tranquille.

Pour aller plus loin :

- On s’inscrit à la newsletter de Marine  

- On regarde Tatie Danielle, le Grinch ou bien Daria

- On écoute Désenchantée de Mylène Farmer

- On lit cet article de la revue Nature qui montre que quand on est malheureux bah c’est pas bien pour la santé  

- Et on boit de l’eau.

Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.
Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club.

Doit-on aimer sa famille ? 

Synonyme d’amour ou de rancœur, animée par des cris, ou plongée dans le silence, la famille, est ce lieu que l’on ne choisit pas mais que l’on croit devoir aimer malgré tout. Parce que ne pas aimer sa famille c’est renoncer au seul espace sur terre qui nous “appartient”. Le dire, “Je n’aime pas ma famille”, c’est presque un tabou et pourtant, parfois, ça ne va pas de soi. 

Dans cet épisode d’Émotions, la journaliste Milia Legasa nous partage des moments de vie de sa famille recomposée, où elle se demande parfois si on peut se forcer à s’aimer. En interrogeant Alice, elle réalise qu’elle n’est pas la seule à s’être posé cette question. En tombant amoureuse, Alice a dû accepter l’enfant de son compagnon, et a très mal vécu son rôle de belle-mère. 

Pour comprendre les mécanismes de culpabilisation que vivent particulièrement les femmes qui n’aiment pas leurs beaux-enfants et comprendre comment remédier à cela, Milia Legasa interroge Catherine Audibert, psychologue clinicienne. 

La journaliste a aussi rencontré Camille, qui à l’inverse, a été rejetée par sa belle-mère et explique l’impact que cela a eu dans sa construction d’adulte.

Elle tend également son micro à Gérard Neyrand, sociologue, qui souligne l’importance de l’amour dans le bon développement d’un enfant et explique comment, à partir de ce constat, l’injonction à aimer s’est imposée au XXème siècle. 

Quelques références sur le sujet:

  • Love Me Tender, Constance Debré, Flammarion

  • Famille recomposée l’envers du décor de Anne Chapeline, Librinova.

  • La famille recomposée : Comment répondre aux questions des enfants de Agnès de Viaris, Carnet de l’Info.

  • L’enfant de l’autre, de Catherine Sellenet, éditions Max Milo

  • Amour et crises dans la famille recomposée, Les enjeux psychiques de la recomposition familiale de Catherine Audibert, chez Payot.

Et enfin, le site internet « La Douceur des Hérissons », dont Milia Legasa parle dans l’épisode. 

Si vous avez aimé écouter cet épisode, nous vous recommandons également celui-ci, du Book Club, dans lequel Camille Chamoux parle du coup de coeur qu’elle a eu pour Love me tender de Constance Debré.

Émotions est un podcast de Louie Media présenté par Brune Bottero. Cet épisode a été tourné et écrit par la journaliste Milia Legasa. L’épisode a été réalisé par Charles de Cillia. Benoît Daniel s’est occupé de la prise de son et Jean-Baptiste Aubonnet était au  mix. C’est Nicolas de Gélis qui a composé le générique d’Émotions.  

Maud Benakcha est la chargée de production d'Émotions, accompagnée d’Agathe Le Taillandier et de Capucine Rouault pour cet épisode. 

Ce podcast est également rendu possible grâce à Maureen Wilson, responsable éditoriale, Marion Girard responsable de production, Mélissa Bounoua directrice des productions et Charlotte Pudlowski, directrice éditoriale. 

La retranscription de cet épisode est bientôt disponible.